Ce soir encore il allait s’attarder au bureau à faire semblant de travailler, repoussant l’inexorable issue de cette soirée. Gabriel se trémoussa sur son fauteuil, le souvenir de l’époque où il était un macho inflexible lui revint vaguement à l’esprit. Un double bip. 22h sur l’horloge murale. Il desserra sa cravate, défit quelques boutons de sa chemise et se versa un demi verre de Jack Daniels.
Il le tint un moment dans sa main, faisant tournoyer lentement la liqueur, pensif. Son autre main au fond de sa poche caressait machinalement son sexe qui s’emballait à la perspective de cette soirée. Il savait ce qui l’attendait mais Anna elle, ignorait tout de la surprise qu’il lui réservait. Gabriel consulta sa montre 22h04. Il avala le verre d’une traite, grimaça un peu et sortit de son bureau plus confiant. Il dégaina son téléphone sur le pas de la porte et composa un numéro. Ce soir il lui ferait payer de l’avoir humilié et brisé ainsi. Il démarra en trombe, direction sa maison où…..
Anna s’affairait aux derniers préparatifs. Elle arborait son sourire triomphal dune femme satisfaite en allumant les bougies disséminées dans la chambre. Elle avait réussi à dompter l’un des hommes les plus rebelles qu’elle ait jamais connu. Elle l’avait soumise à son autorité de femme de caractère, puis d’épouse indépendante au foyer, puis de dominatrice au lit. Elle était parvenue à mettre cet homme à genoux et à le sodomiser. Un exploit, qu’elle partageait fièrement avec ses deux meilleures amies de son club de féministes.
Son téléphone vibra sur la commode. Vêtue de son string vert assorti au soutien qui contrastait avec ses portes jarretelles couleur chair et ses hauts talons bleus elle dansa au son du slow qui jouait jusqu’à saisir le mobile et lu le message.
- Arrive avec un peu de retard. heures sup au bureau. Ca va être une soirée de folie. Bises.
Anna s’assit sur le bord du lit pour sortir les pièces de son gode ceinture, un lubrifiant, et son Magic Wand, qu’elle alla ensuite déposer sur les escaliers qui menaient à la chambre. Elle pensa d’abord répondre au sms puis se décida d’appeler. ….
Ali, un des meilleurs amis de Gabi, un adepte de la luxure, attendait le signal avec effervescence en compagnie de Vince qui était curieux de faire sa première expérience du genre. Arrivés chez Gabriel, la voiture de ce dernier était garée devant. Gabriel montait les marches, son pantalon et sa chemise déjà au sol, conformément aux ordres d’Anna. Les nuits où elle décidait de le baiser, il lui était formellement interdit de mettre des caleçons. C’est complètement nu que Gabriel pénétra dans la pièce, son sexe dressé comme un pilier, les mains chargées.
- Tu commences à aimer ca. Caressa la voix mielleuse d’Anna. Ce soir va être mémorable. Bien plus que lorsque t’as perdu ta virginité.
Elle lui montra des menottes en mordillant sa lèvre inférieure. Gabriel frémit. Il fondait quand elle s’engageait en mode femme fatale. Cet aspect de sa personnalité qui l’avait séduit l’excitait encore aujourd’hui, malgré tout.
J’ai une petite surprise pour toi. Dit Gabriel
- Oh vraiment ? S’excita Anna. Montre.
- Ferme les yeux et attends. Elle obéit en souriant ravie mais rouvrit les yeux deux secondes plus tard.
- Alleeez sil te plaît, montre moi, supplia t-elle délicieuse.
- Ferme d’abord les yeux. Elle obéit. Tourne-toi.
Et dès qu’il pu s’en saisir, il lui mit les menottes aux poignets dans le dos.
- Que fais-tu?? Interrogea t-elle perplexe.
- Doucement, dit Gabriel, joueur.
Il la poussa doucement sur le lit et la coucha sur le ventre. Sans alerte il commença à lui dévorer l’entre-jambe. Anna laissa échapper un gémissement puis tenta de se ressaisir.
- Tu baises pas ce soir je te préviens. Si jamais tu me la mets, tous tes amis sauront qu’un mec te la mise dans le cul.
Elle fut coupée par un hoquet de plaisir, à nouveau sous les assauts de ces lèvres qui la connaissaient si bien. Soudain tout devint noir. Gabriel venait de lui bander solidement les yeux. Elle écarta un peu plus ses jambes.
- Manges moi encore, chuchota telle.
Et Gabriel s’exécuta. Quand il glissa un doigt en elle, elle se cambra. Puis un autre doigt. .
- Okay, tu as 5 mn. Gémit-elle.
- Je reviens, dit il et il alla à la fenêtre faire signe à Ali et Vince de monter.
Anna reprit ses esprits et se lassa du jeu.
- Détache-moi maintenant, ordonna t-elle gentiment. j’ai envie de te baiser. Et je t’ai réservé une petite surprise en plus. Enfin deux surprises mais je ne sais pas si elles seront de taille.
Elle rit à sa propre blague. Gabriel revint derrière et se pencha à son oreille.
- Moi j’en ai deux et elles sont de tailles crois moi.
Gabriel changeait d’attitude. Son côté macho refaisait surface et elle ne comprenait pas pourquoi mais ca l’excitait au plus haut point. Enfin, elle retrouvera goût à le remettre à sa place plus tard. Si elle le laissait prendre le dessus, il regagnerait confiance. Aussi se laissa t-elle plaquer la tête contre le matelas. Elle entendit de petits bruits dans la pièce et pensa que Gabriel s’activait à quelque surprise. Excitée, ébouillantée par l’appréhension, elle attendit.
Des doigts glissèrent le long de sa fente humide de mouille et glissèrent à l’intérieur pour ressortir. Puis ce fut comme si une braise venait de rentrer dans son vagin. Elle ouvrit grand la bouche, releva la tête et sentit une main ferme saisir ses cheveux sur sa nuque. Elle retrouvait l’ancien homme qu’elle avait fait disparaître le jour où dans cette même position elle lavait piégée en lui faisant croire qu’elle voulait le prendre tandis qu’un de ses amis gay attendait qu’on lui mette le bandeau. Elle se souvenait de sa jouissance extrême puis lorsqu’il sentit le sperme couler en lui et réaliser qu’il venait de se faire prendre par un homme, les larmes qui avaient coulées sur le visage de Gabriel.
Le pilier ardent allait et venait en elle implacable, impitoyable comme cherchant à la déchirer. Elle roula des yeux et jouit en laissant s’échapper un cri aigu. Il se retira d’elle et vint se placer en face en lui tenant le menton dune main de l’autre la força à s’agenouiller et à prendre le sexe chaud et humide dans sa bouche. Il cognait au fond de sa gorge brutalement et bientôt un filet de bave lui coula des coins de sa bouche. Il s’allongea sur le dos en lui tirant les cheveux pour l’installer au dessus de lui.
C’est seulement alors qu’elle senti ce nouveau parfum ce corps qui l’attirait contre elle. L’énorme sexe fouillait à nouveau au fond d’elle, diluant ses pensées. Un liquide chaud ruissela entre ses fesses qu’une autre paire de mains d’homme vint écarter. Sans alerte une autre énorme bite lui défonça l’anus. Elle hurla cette fois.
Elle comprit la situation trop tard. Un bâillon boule venait d’étouffer son cri. Elle fut prise par le désespoir et la détresse par la jouissance cependant exquise des deux béliers qui la défonçaient. Une douleur mêlée a un plaisir indescriptible accompagnés d’un sentiment d’humiliation. Elle ne savait plus quoi penser; Gabriel avait eu sa revanche sur elle. Et elle ne pouvait se concentrer sur autre chose que les hommes qui la ravageaient. Elle bavait à cause de la boule, les larmes coulant silencieusement sur ses joues tandis qu’elle se faisait violer par des inconnus. Elle se faisait prendre comme une salope impuissante les menottes aux poignets.
Oh quelle honte quand ses amies arriveraient et la trouveraient dans cette position. On la fit basculer sur le côté, puis on la positionna en levrette. Elle tenta de résister. Mais après trois claques sévères elle sentit le sang lui monter aux fesses et elle céda, levant bien haut sa croupe comme la voix rauque lui commandait. Elle était perdue. Cette nuit ne devait pas se dérouler ainsi. Katie et Jane devait passer avec leur nouveau gode pour baiser Gabriel. Elle avait tout préparé le bandeau pour qu’il ne sache pas avant la fin, la petite camera pour filmer le viol. La roue avait tourné dramatiquement.
Le buffle derrière elle touchait le fond de son intimité. Elle voulu crier de honte, les supplier d’arrêter. Mais le seul cri qui se fit entendre fut celui de Katie, qui après s’être faufilée jusqu’à la porte laissée ouverte, assistait au spectacle de leur leader de groupe de féministe en train de se faire baiser par un groupe de mecs. Elle était grotesque avec sa bave et son maquillage souillé. Pendant un moment les hommes avaient arrêté leur besogne pour observer les nouvelles arrivantes. Gabriel éclata d’un rire sonore.
- Telle est prise qui croyait prendre….