Je suis tombé sur une publication facebook qui posait cette problématique :
” Ces derniers jours on me rapporte de plus en plus de cas de suicide dans la communauté noire. Que ce soit à l’étranger ou au pays.
Ce sont des jeunes, des adolescents, et parfois des adultes qui soudainement craquent sous le poids d’une souffrance intense et inattendue. Ou tout simplement parce qu’ ils n’en peuvent plus d’une situation longtemps supportée.
Parfois c’est un secret soudainement découvert ou encore trop lourd à porter. La peur, la culpabilité et surtout la honte précipitent la personne vers l’irréparable.
Les réactions virulentes de l’entourage n’y sont pas parfois étrangères. On menace de rejet, de bannissement, et on propage la nouvelle de ce que la personne souhaite tant dissimuler. Le scandale éclate. Les railleries et moqueries fusent et on est vite montré du doigt. Comment faire face à cette pression sans s’effondrer?
Certains sont fragiles, trop fragiles.
La personne qui se suicide n’est pas toujours dépressive. Dans certains cas, elle réagit juste à un choc émotionnel intense qu’ elle n’arrive pas à gérer: l’annonce d’une maladie grave, la découverte d’une relation incestueuse, une grossesse non désirée, un échec ou une déception amoureuse.
Ça n’arrive pas qu’ aux autres. Soyez vigilants dans vos familles et dans votre entourage. Certaines nouvelles peuvent dévaster et faire perdre la raison.
Derrière un sourire peut se cacher un immense désespoir. Et derrière un silence un appel à l’aide.
Que pensez-vous du suicide en général? “
Ma réponse en commentaire à cette publication fut la suivante :
La foi! C’est la solution en dernier recours, quand on se sent seul au monde. Il faut rapprocher les gens de Dieu. Je ne parle pas de religion, je parle de spiritualité, je parle de croire en Dieu à travers soi. De même que l’enfant va se réfugier dans les bras sûrs de sa mère, adultes nous devrions pouvoir nous réfugier dans quelque chose qui nous transcende, quelque chose de plus fort que nous, en attendant d’avoir la solution.
C’est là que beaucoup échouent je crois. Parce que ca demande d’avoir la patience, et surtout la confiance que tout va forcément aller mieux. FORCEMENT! J’insiste sur ce mot. Dans notre dimension humaine nous voulons les choses rapidement, quand nous souhaitons. Alors que nous ne sommes pas maitre des choses. Elles nous arrivent quand il faut, pas quand nous voulons. Donc nous devrions prendre le temps de les gérer comme il faut, et non comme nous voulons.
Le suicide correspond à une solution rapide, immédiate, en réponse à une réflexion où ne voit plus d’issues possible maintenant. Si nous regardons les choses qui nous poussent au suicide, comme étant plutôt des expériences qui nous poussent vers de meilleures choses, tout de suite on change d’attitude. On chercherait à rester vivant, ne serait ce que par curiosité de découvrir pourquoi telle chose nous est arrivée.
Je finirai en disant qu’il faut que les parents aussi élèvent leurs enfants moins dans la fatalité. Un enfant qui grandit avec un esprit de patience et de persévérance, comprend que les erreurs font partie du processus, mais qu’elles servent à acceder à la sagesse. Dès lors, la honte et la culpabilité laissent place à l’humilité et la confiance en soi. Deux valeurs nécessaires pour toute personne qui veut se battre. Et la vie est un éternel combat, où le plaisir se trouve justement dans le fait de prendre des coups et de se relever après, sachant qu’on va gagner à la fin de la bataille.